Organes: Mélanomes cutanés - Spécialités: Analyse biologique

Etude EXOSOMES : étude pilote visant à évaluer le nombre d’exosomes avant et après un traitement par un inhibiteur de BRAF chez des patients ayant un mélanome avancé non résécable (stade IIIc) ou métastatique (stade IV). Le mélanome est une forme particulière de cancer de la peau et représente entre 2 et 3% de l’ensemble des cancers. La stratégie thérapeutique de base est l’intervention chirurgicale mais celle-ci n’est pas toujours réalisable en fonction de la taille de la tumeur, de sa localisation ou de son extension. Dans ce cas, d’autres modalités thérapeutiques peuvent être proposées telles que la chimiothérapie, la radiothérapie ou encore les nouvelles thérapies ciblées comme les inhibiteurs de BRAF. Ces thérapies ciblées permettent de meilleurs résultats dans le traitement des tumeurs et 2 de ces médicaments ont été approuvés pour traiter le mélanome au stade avancé. Les exosomes sont de toutes petites vésicules secrétées par de nombreux types cellulaires, dont les cellules tumorales. Elles font l’objet d’un intérêt croissant en oncologie clinique comme aide au pronostic et marqueur de la réponse thérapeutique grâce à une évaluation de leur nombre et leur taille. L’objectif de cette étude est de déterminer l’effet d’un traitement par un inhibiteur de BRAF sur le nombre d’exosomes chez des patients ayant un mélanome avancé non résécable ou métastatique. Des prélèvements sanguins seront réalisés à l’inclusion avant tout traitement, à 3 mois, 6 mois et 12 mois. Les échantillons sanguins seront par la suite analysés. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre pour leur pathologie.

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Étude IMMUSPHINX : étude de cohorte translationnel visant à évaluer les marqueurs cliniques et/ou biomarqueurs associés à la réponse thérapeutiques aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaires chez les patients ayant un mélanome de stade avancé. Un mélanome de la peau est une maladie des cellules de la peau appelées mélanocytes. Il se développe à partir d’une cellule initialement normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique pour former une lésion appelée tumeur maligne. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé, le pronostic reste généralement bon ; en revanche, à un stade avancé le pronostic est moins favorable. Pour les mélanomes de stade avancé, le traitement de références est l’immunothérapie. L’immunothérapie est un traitement qui vise à stimuler les défenses immunitaires de l’organisme contre les cellules cancéreuses. Nivolumab ipilmumzb. et ipilimumab sont des anticorps monoclonaux. Ces molécules font partie du traitement de première ligne pour les mélanome inopérable ou métastasique. Ces molécules permettent de lever l’inhibition des cellules du système de défense exercée par les cellules cancéreuses. Cette action permettra de faciliter l’élimination des cellules tumorales par le système de défense. L’objectif de cette étude est d’évaluer les marqueurs cliniques et/ou les biomarqueurs associés à la réponse thérapeutiques chez des patients ayant un mélanome de stade avancé traité par des inhibiteurs de points de contrôle immunitaire. Les patients seront répartis en 2 groupes en fonction du type de traitement reçu pour un mélanome de stade avancé. Les patients du 1e groupe recevront soit du nivolumab seul soit du pembrolizumab seul 1 fois toutes les 6 semaines pendant 12 semaines. Les patients du 2e groupe recevront du nivolumab associé à du ipilimumab 1 fois toutes les 6 semaines pendant 12 semaines. Des échantillons sanguins seront recueillis dans les 2 semaines avant la 1re cure puis avant chaque cure (à la semaine 6 et 12). Les patientes seront suivies pendant une durée maximale de 12 mois après le début du traitement de l’étude.

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Étude ONCOPRO : étude évaluant la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Les cancers résultent d'un dysfonctionnement au niveau de certaines cellules de l'organisme. Celles-ci se mettent à se multiplier de manière anarchique et à proliférer, d'abord localement, puis dans le tissu avoisinant, puis à distance où elles forment des métastases. Le traitement du cancer est adapté en fonction de chaque situation. Le choix d'un traitement ou d'une combinaison de traitements dépend de plusieurs facteurs, le type de cancer, le degré d'extension du cancer, la présence d'éventuelles autres maladies, l'âge de la personne, l'état général de la personne. Il existe différents traitements du cancer, la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblées, ils peuvent être utilisés seuls ou associés entre eux. La progastrine est une protéine produite par certaines cellules de l’estomac, qui la transforme en gastrine, une hormone indispensable à la digestion. Lorsqu’il y a une tumeur, la progastrine est sécrétée par les cellules tumorales et devient détectable dans le sang. Elle favorise la survie et le développement des cellules souches cancéreuses à l’origine de la tumeur. La progastrine devient donc un marqueur diagnostique et prédictif de choix pour le suivi de l’efficacité des thérapies mises en oeuvre. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Un prélèvement sanguin sera réalisé, pour le dosage de la progastrine par méthode ELISA. Un prélèvement supplémentaire sera effectué afin de mesurer des marqueurs tumoraux spécifiques aux différents types de cancer. Les prélèvements seront réalisés tous les 6 mois ou toutes les 3 semaines pour les patients traités par chimiothérapie et tous les 6 mois pour les patients en suivi. Les patients seront suivis pour une durée maximale de 5 ans après le début de l’étude en l’absence de progression de la maladie.

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UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Etude CHECK’UP : étude de cohorte visant à évaluer les facteurs prédictifs de réponse aux antagonistes de PD-1 ou PD-L1. Les cellules tumorales sont capables de « modifier le comportement » les cellules du système immunitaire pour éviter d’être attaquées et détruites. La tumeur déclenche des mécanismes qui inactivent les cellules immunitaires et l’organisme ne peut alors plus se défendre pour lutter contre les cellules cancéreuses. La tumeur « freine » le système immunitaire. La liaison entre une protéine, PD-1, qui se trouve sur une cellule du système immunitaire et son ligand, PD-L1, sur la cellule tumorale, entraine un blocage de la réaction immunitaire. L’immunothérapie est un traitement qui consiste à administrer des substances qui vont stimuler les défenses immunitaires de l’organisme pour lutter contre différentes maladies, en particulier certains cancers. Les anti-PD-1/PD-L1 ont montré des résultats probants dans le traitement de certains cancers. Identifier les patients chez qui ces traitements seront efficaces est un enjeu important L’objectif de cette étude est d’identifier et de valider des facteurs prédictifs de la réponse au traitement par anti-PD-1/PD-L1 chez des patients ayant un mélanome métastatique, un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) métastatique ou un carcinome épidermoïde de la tête et du cou métastatique. Cette étude comportera 2 groupes indépendants de patients selon le type de cancer : - Un 1er groupe d’apprentissage qui consistera à identifier les signatures potentielles de réponse au traitement. - Un 2ème groupe de validation qui visera à valider les signatures de réponses identifiées. Une biopsie sera effectuée avant l’initiation du traitement (sauf si un échantillon est déjà disponible) et un échantillon sanguin sera prélevé. Des échantillons de selles et de salive seront à fournir dans certains centres participants spécifiques (optionnels). Les patients recevront un traitement par un antagoniste de PD-1 ou de PD-L1 administré dans le cadre de son autorisation de mise sur le marché (AMM) ou d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU). Dans le 1er groupe, des échantillons de sang seront recueillis le 1er jour de la 2ème et 3ème cure, à 3 mois, à 5 mois et demi, à 8 mois et demi et à 1 an après l’initiation du traitement et au moment de la progression de la maladie. Dans le 2ème groupe, des échantillons sanguins seront recueillis le 1er jour de la 3ème cure, à 3 mois après l’initiation du traitement et au moment de la progression de la maladie. Un examen clinique et radiologique sera réalisé à l’inclusion, à 5 mois et demi, à 8 mois et demi et à 1 an après l’initiation du traitement. Les patients seront suivis au maximum jusqu’à 5 ans après l’initiation du traitement.

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Étude MINER : étude de cohorte translationnelle évaluant l’impact de la présence d’une immunité antitumorale préexistante sur la réponse à une immunothérapie modulatrice de point de contrôle immunitaire chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), comme par exemple le cancer du sein, et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif, comme par exemple le cancer des os. L'immunothérapie est un traitement qui vise à mobiliser les défenses immunitaires du patient contre sa maladie. Il s'agit d'une piste importante de la recherche cancérologique actuelle. Plusieurs traitements d'immunothérapie sont d'ores et déjà disponibles. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de la présence d’une immunité antitumorale préexistante sur la réponse à une immunothérapie chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Les patients seront répartis en 5 groupes selon leur type de pathologie. Tous les patients recevront un traitement agissant sur le système immunitaire selon les indications du résumé des caractéristiques du produit ou selon le protocole s’il s’agit d’un produit administré dans le contexte d’un protocole de recherche clinique. Des échantillons de biopsie tumorale (si applicable) et des échantillons sanguins seront prélevés 2 semaines avant le début du traitement et des échantillons sanguins supplémentaires seront prélevés avant la troisième et la cinquième administration du traitement (correspondant, selon le schéma thérapeutique, à la fin de la semaine 4, 6 ou 8 et à la fin de la semaine 8, 12 ou 16 respectivement) et au moment de l’arrêt définitif du traitement. Un échantillon tumoral sera prélevé en cas de procédure chirurgicale ou biopsie tumorale. En cas d'arrêt définitif du traitement avant la 5e administration du traitement, des échantillons sanguins seront prélevés à ce moment et les autres échantillonnages seront maintenus comme prévu. Après la fin du traitement, des échantillons sanguins seront prélevés 2 fois par an (si possible) jusqu’à progression de la maladie.

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